Les opérations ensemblistes vont permettre, à partir de deux relations, d’en construire une troisième. La totalité des attributs de chacune des relations est conservée. Nous retrouvons les opérations ensemblistes traditionnelles de l’algèbre.
Dans le contexte d’un SI, ces opérations vont permettre à l’utilisateur de regrouper les informations provenant de deux relations dans une seule avec ou non des conditions de recherche.
L’intersection de deux relations R1 et R2 est une nouvelle relation R dont les tuples appartiennent à R1 ET R2.
Les trois relations R1, R2 et R ont le même schéma.
On notera : R = R1 ∩ R2
Un seul exemplaire de chaque tuple commun est conservé.
La modélisation graphique de l’intersection est la suivante :
Exemple 1 :
Supposons que deux bibliothèques B1 et B2 fusionnent et décident de rechercher les livres qu’elles ont en commun pour n’en garder qu’un exemplaire. Chacune des bibliothèques possède une relation LIVREB1 et LIVREB2, recensant les caractéristiques des livres.
La relation LIVREB1 a pour schéma <NULIV, TITLIV, NOAUT>, où :
NULIV : Numéro de livre, clé primaire.
TITLIV : ...
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