Instaurer une gouvernance de l’éthique
Parmi les nombreuses propositions novatrices issues du rapport Villani, celle relative à la création d’un Comité consultatif national éthique pour l’IA demeure pour l’instant lettre morte.
Pourtant nous croyons qu’une telle instance serait de nature à permettre l’émergence d’un débat public et de formuler des avis éclairant les politiques et les acteurs du monde de l’IA. Dans le domaine de la santé, le comité éponyme occupe une place légitime en guidant et arbitrant les choix sociétaux qui lui incombent.
Ainsi, un tel organisme appliqué au domaine de l’IA remplirait un espace jusqu’à présent abandonné. Du reste, la création d’un comité européen de l’IA est prévue dans le projet de règlement sur l’IA.