Introduction
Stocker ses données, migrer puis
exécuter ses applications dans le nuage (cloud en anglais),
telles sont les applications de ce concept nébuleux, faiseur de
nombreux miracles. Le cloud computing permet à l’utilisateur
ou à l’entreprise d’utiliser des ressources
et services répartis dans le monde entier et liés par
un réseau tel Internet, sans disposer matériellement
de l’infrastructure informatique correspondante,
qui est, elle, hébergée chez le fournisseur de cloud.
Le cloud computing est donc un service mutualisé et
virtualisé, dont le coût varie en fonction de
l’utilisation réelle.
Il semble que l’origine du mot cloud soit
incertaine, certains évoquant le fait que les informaticiens
ont longtemps schématisé Internet grâce à un
nuage.
Mais est-ce que cette technologie est si avantageuse
? Pour tenter d’y répondre, remontons dans le
temps…
Dans les années 1960, l’avènement
d’Internet, puis en 1990, du World Wide Web, a permis de
démocratiser l’accès du plus grand nombre à l’information. À l’époque,
la faible vitesse des connexions (RTC, RNIS) et les coûts
exorbitants du matériel employé étaient
un frein majeur pour qui souhaiterait recourir à des fournisseurs
de services d’applications (ASP - Application Service Provider). Dans les années 2000, ...