Conclusion
Les bienfaits de l’intelligence artificielle sont vantés sans demi-mesure. Et cela, d’autant plus que les technologies et processus qui la composent commencent à être réglementés en Europe. Néanmoins, les biais sont omniprésents et peuvent être à l’origine de nombreuses erreurs trop souvent discriminatoires.
Cette discrimination a été mise en évidence dans les livres de Cathy O’Neil dont certains sont référencés dans les sources de ce chapitre.
Développer une intelligence artificielle éthique et de confiance passe nécessairement par une détection et une prise en charge systématique de ces biais.
Comme nous l’avons vu dans ce chapitre, chez l’humain les biais sont naturels et même s’ils ne sont pas nécessairement négatifs, du fait de sa connaissance des environnements, du monde qui l’entoure, de son historique, de sa mémoire, des informations immédiates dont il dispose, l’humain a des préjugés et fait des raccourcis qui mènent à des raisonnements incomplets qui peuvent générer des problèmes plus ou moins graves.
La différence entre un individu biaisé et un algorithme biaisé est l’impact qu’ils ont sur la vie et sur la société. Un biais humain n’est pas nécessairement exprimé comme de la discrimination, alors...