Black Market, entre le visible et l’invisible
Le Black Market tente de se retrouver dans
cet espace invisible, du moins pourrions-nous le penser au premier
abord. Un Web invisible qui est apparu la première fois
dans le vocabulaire informatique en 1994, de la bouche de l’écrivain
Jill H. Ellsworth. Le Black Market évolue dans le Deep
Web, et plus précisément dans le Dark Web. Le Dark
Web étant lui-même une partie du darknet. Le darknet
regroupe toutes les activités numériques organisées
par un nombre limité de personnes, n’évoluant
pas obligatoirement dans le Dark Web ; le Dark Web demandant
obligatoirement un affichage de pages web. Compliqué ?
Le Dark Web est une infime partie de ce qui se cache dans le Deep
Web sous forme de pages web accessible via des outils comme TOR,
Freenet, IP2, etc.
Le Dark Web ne se référence
pas via un moteur de recherche, enfin, normalement. Nous en reparlerons
plus loin dans ces pages. Dans le darknet on retrouve donc, par exemple,
des mails chiffrés de pirate à pirate ou encore
des boutiques du Black Market. Des boutiques qui pour vivre doivent évoluer
dans le Dark Web afin d’exister !
Bref, s’il fallait faire simple,
le Black Market n’est rien d’autre qu’une
boutique proposant des données piratées comme
des bases de données volées sur un site web infiltré ; des
clones de cartes bancaires ; des faux documents ...