Préface
C’est en octobre 2008 que j’ai
entendu parler pour la première fois d’Azure. C’était
lors de la conférence PDC à Los Angeles. Lors
de cet événement, Ray Ozzie, qui était
le remplaçant de Bill Gates en tant que Chief Software
Architect, a dévoilé un service alors baptisé Windows
Azure (nom de code Red Dog). Je ne le savais pas encore mais cette
annonce était un des prémices d’un virage
qui allait changer la face de Microsoft.
Après deux années ponctuées
d’annonces de nouveaux services (SQL Azure, CDN, Support
de PHP et Java, etc.), Windows Azure est enfin disponible sous la
forme d’une offre commerciale en février 2010.
Initialement, la plateforme Azure propose uniquement des services
de PaaS et se retrouve au cœur des discussions avec
les développeurs sur la modernisation des applications
web et mobiles. Les IT ne sont pas encore impliqués et
certains commencent même à rêver d’un
monde sans administrateurs et sans infrastructures à gérer.
En 2012, la plateforme Azure s’enrichit
d’une couche de services d’infrastructures (IaaS)
et permet l’instanciation de machines virtuelles Windows
et Linux. Azure commence à se positionner en frontal face
aux services d’Amazon Web Services, alors seul acteur majeur
sur ce segment du IaaS public.
Au printemps 2014, la plateforme change de
nom et devient Microsoft Azure ...