Limites actuelles
Quand on parle d’IA, j’ai tendance à dire que son développement actuel est dû à la conjonction de trois phénomènes : la puissance de calcul disponible, la vitesse des réseaux, le volume de données accessibles. Ils ont ainsi permis l’émergence du cloud et d’en diminuer drastiquement les coûts. Maintenant que nous avons parcouru les fondations théoriques et pratiques des services d’IA, regardons-en les limites actuelles.
1. Cloud ou pas ?
La question n’en est en fait pas une tant la réponse paraît évidente, dans la plupart des cas. Les services d’IA sont disponibles dans le cloud. Grâce à la mutualisation des services et des infrastructures, il est possible d’utiliser des services d’IA, voire de développer les siens sans posséder ni l’infrastructure matérielle, ni l’infrastructure logicielle.
Qui produit sa propre électricité de nos jours ? L’époque est à la mutualisation des services. Si vous souhaitez approfondir les raisons d’utiliser ou pas les services cloud, je vous invite à lire mon précédent livre, Cloud privé, hybride et public, publié aux Éditions ENI (ISBN 978-2-409-01242-6) et vous abonner à mon blog http://cloudhybride.business.
Il y a des cas cependant qui peuvent remettre en question ce choix : souveraineté nationale, algorithme...