Les premières réactions des régulateurs étatiques à l’égard des ICO

Certains États ne retiennent de l’essor des crypto-monnaies que le risque pour les consommateurs et pour les petits épargnants. Les discours des dirigeants politiques de ces États et les documents officiels présentent le modèle en construction comme un système parallèle illégitime de financement et de blanchiment d’argent, qu’il conviendrait de distinguer radicalement de la technologie blockchain.

À l’inverse, d’autres États, au-delà même de la technologie blockchain, accueillent favorablement les expériences liées à la crypto-monnaie et au financement par ICO, comme des opportunités pour leur rayonnement économique international.

1. Les États hostiles aux ICO ICO:états hostiles

a. La Chine

La République populaire de Chine figure parmi les États les plus hostiles aux ICO. En septembre 2017, ce mode de financement a été formellement interdit et les entreprises chinoises ayant réalisé des ICO ont été enjointes par la Banque du Peuple de Chine (PBoC) de restituer les fonds récoltés aux investisseurs. Chine

Cette procédure de restitution a été mise en œuvre notamment pour la crypto-monnaie NEO, fleuron chinois de la blockchain, sous forme d’option accordée aux investisseurs...

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