En conclusion
Au-delà des préoccupations économiques de l’Europe, notamment ce sentiment général d’urgence généré par la prépondérance des États-Unis et la Chine dans le domaine de l’intelligence artificielle, il existe aussi la crainte de recevoir bientôt des produits et des solutions que nous ne saurons pas maîtriser par notre méconnaissance des technologies et la peur d’être manipulés au travers des intelligences artificielles qui nous seront envoyées.
La plupart des chercheurs s’accordent à penser qu’il est peu probable qu’une intelligence artificielle, aussi développée soit-elle, puisse ressentir des sentiments tels que de l’amour ou de la haine et par conséquent, l’idée qu’une intelligence artificielle puisse développer des traits de caractère bienveillants ou une quelconque animosité serait à écarter.
Mais cela nous exempte-t-il de penser qu’une intelligence artificielle pourrait, sciemment ou pas, nuire à l’humain ?
Tout d’abord, lorsqu’on évoque les risques liés à l’intelligence artificielle ou plus encore les risques liés à une dérive de celle-ci, on parle de l’intelligence artificielle forte, celle qui sera capable de discuter, de négocier, de décider, de rivaliser, de critiquer, de refuser et peut-être...