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Extrait - CISCO Commutation, routage et réseau sans-fil
Extraits du livre
CISCO Commutation, routage et réseau sans-fil
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Les bases des routeurs

Configuration initiale d’un routeur

1. Fonctions d’un routeur

Les commutateurs L2 (couche 2 du modèle OSI) permettent l’échange d’informations entre périphériques appartenant à un même domaine de collision, LAN ou VLAN, mais ils n’ont pas la capacité de relier deux réseaux entre eux. Pour cela, il existe un composant spécifique : le routeur.

Lorsqu’une machine dans un réseau local désire communiquer avec une autre machine, elle compare son réseau local (en faisant un ET logique entre son adresse IP et son masque de sous-réseau) avec le sous-réseau de la cible (en faisant un ET logique entre l’adresse IP cible et son masque de sous-réseau). Si les deux résultats sont différents, la machine cible se trouve dans un autre réseau et la machine source transmet alors ses données à sa passerelle (gateway). Le protocole ARP permet alors de trouver l’adresse MAC correspondant à l’adresse IP.

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Choix de l’adresse MAC de destination (Ethernet)

Les fonctions principales du routeur sont de déterminer la meilleure route pour une destination (déterminée par l’adresse IP de destination du paquet) et d’envoyer les informations dans la bonne direction, un peu comme un aiguillage ferroviaire. Pour cela, il s’appuiera sur les informations contenues dans sa table de routage.

images/02CCNA_4_02.png

Les routeurs sont présents partout où les réseaux s’interconnectent

C’est donc le routeur ou la passerelle qui permet la communication entre le réseau local et le monde extérieur comme Internet.

Comme le montre...

CIDR et VLSM

1. Adressage par classe

Les adresses réseau IPv4 ont été initialement attribuées sur base d’un système de classification (RFC 790 et RFC791) :

  • la classe A pour les grandes entreprises ;

  • la classe B pour les entreprises "moyennes" ;

  • la classe C pour les "petites" entreprises ;

  • la classe D pour les multidiffusions ;

  • la classe E pour un usage futur.

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Les classes d’adresses IPv4

Le masque permet de déterminer l’appartenance à un sous-réseau. Il est constitué de 4 octets, notés comme une adresse IP (format A.B.C.D).

Le périphérique transforme son adresse IP et celle de la destination en binaire et il applique un ET logique entre ces deux adresses et son masque :

  • Si les deux résultats obtenus sont égaux, la cible est sur le même réseau.

  • Si les résultats sont différents alors la cible est sur un autre réseau.

images/02CCNA_4_41.png

Exemple de masque de sous-réseau

Le masque par défaut des adresses de :

  • classe A est 255.0.0.0 ;

  • classe B est 255.255.0.0 ;

  • classe C est 255.255.255.0.

L’utilisation d’adresses IP par classe (IP classful) induit que le masque de sous-réseau d’une adresse réseau peut être déterminé en analysant les quatre premiers bits de l’adresse.

Certains protocoles de routage dynamique comme RIPv1 supposent que l’on travaille toujours "par classe" et ne transmettent pas d’informations concernant les masques de sous-réseau. RIPv1 n’est donc pas compatible CIDR ni VLSM.

2. Utilisation de CIDR et de VLSM

Le développement d’Internet et le gaspillage d’adresses font que plus...