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SAVF et aide
Introduction
Ces deux thèmes n’ont absolument rien à voir entre eux. Ils sont positionnés arbitrairement dans ce chapitre car leur connaissance est utile avant de se lancer sur le langage CL et ses commandes.
Pourquoi un SAVF
On utilise un SAVF pour transformer un objet quelconque AS/400 en fichier binaire assez compact et parfaitement illisible. Mais ce fichier peut être facilement stocké sur bande, dans une clé USB, transmis par FTP ou en pièce jointe d’un mail. Bien entendu, à la fin, on ne pourra en faire quelque chose que sur un autre AS/400, ou sur le même, s’il s’agit de restaurer des données perdues.
Dans un SAVF on peut mettre des données, avec leur structure, mais aussi des programmes, des sources ou même une bibliothèque complète. Dans ce dernier cas prévoir un peu de temps aussi bien pour la sauvegarde que la restauration, sans compter que quelques Go à envoyer en pièce jointe par Internet ce n’est pas si simple.
Dans l’exemple qui suit, il s’agira simplement de créer et restaurer un fichier, mais la méthode est exactement la même pour sauvegarder plusieurs objets ou une bibliothèque en entier. Dans ce dernier cas, on utilise la commande SAVLIB au lieu de SAVOBJ.
1. Création du fichier de sauvegarde
Utiliser la commande suivante pour créer le fichier de sauvegarde :
CRTSAVF FILE(QGPL/FICSAVF) TEXT('Fichier de sauvegarde') Sauvegarder le fichier, en précisant que l’on veut une version antérieure si la machine sur laquelle on veut restaurer l’objet n’est pas au même niveau.
SAVOBJ OBJ(FIC00P) LIB(TBIBDTA) DEV(*SAVF) SAVF(QGPL/FICSAVF) SAVOBJ = commande sauvegarder objet
OBJ(FIC00P) = nom de l’objet, mais on peut aussi mettre FIC*, ou *ALL. FIC* effectuera la sauvegarde de tous les objets dont le nom commence par FIC, et *ALL sauvegardera tous les objets de la bibliothèque.
LIB(TBIBDTA) = bibliothèque où se trouvent les objets. Important, cette bibliothèque...
L’aide
Dans tous les écrans standard AS/400 il y a la possibilité d’avoir une aide en appuyant sur la touche [F1], comme sur l’écran suivant.
L’aide est gérée par UIM (User Interface Manager). Tout ce qu’il faut faire est de créer des panneaux d’aide. Un panneau est en général fait pour un écran, le plus souvent on le nomme du même nom que le programme RPG et on le met dans la même bibliothèque que le programme, mais rien n’interdit de faire autrement, du moment que le panneau se trouve dans une bibliothèque du JOB. Si tel n’est pas le cas, il y aura un message disant que l’aide n’est pas disponible.
Il vaut mieux, en tout état de cause, avoir une aide succincte que pas d’aide du tout.
C’est également une question de culture d’entreprise.
1. Le source
Toute la gestion se fait par TAG (étiquettes). Chaque groupe commence par un nom, OL par exemple et se termine par EOL (le nom précédé de E pour END). Chaque ligne, sauf les lignes de texte commence par " :" et finit par "."
Le source du panneau d’aide réel est avec les autres sources, celui-ci permet simplement de voir quelques possibilités suffisantes pour une aide normale. Les autres dépassent le cadre de cet ouvrage, mais une fois qu’on a compris comment cela fonctionne...
Exercice
Essayer de récupérer les SAVF qui se trouvent sur le site.
Sauvegarder un fichier et, si vous disposez de deux sessions, ouvrir le fichier, avec un QRY par exemple, pour voir si cela marche encore.
Ne pas oublier de compiler les sources d’aide, cela servira le moment venu.
