Tant elles sont précieuses pour les entreprises, il est devenu aujourd’hui fondamental de bien gérer et bien protéger les données. Pour cela, il existe de nombreuses solutions de sauvegarde de données à destination des entreprises. Parmi les leaders sur le marché, Veeam fait figure de solution la plus complète. Quels sont ses atouts ? Comment fonctionne-t-elle ?

Notre expert Nicolas Bonnet, auteur du premier ouvrage en français sur la suite complète Veeam Availability Suite, nous en dit plus.

Qu’est-ce que Veeam Availability Suite ?

Nicolas BONNET : Comme son nom l’indique, Veeam Availability Suite couvre une suite de fonctionnalités permettant la sauvegarde, la restauration, la réplication et le monitoring de données quel que soit l’environnement.

Elle est composée de Veeam Backup & Replication, une solution unique qui permet de protéger ses données, c’est-à-dire de sauvegarder et restaurer ses données et applications, mais aussi d’assurer la reprise sur incident grâce à la réplication de workloads physiques ou virtuels vers une deuxième salle ou vers un hébergeur.

On y trouve également Veeam ONE qui facilite la surveillance d’infrastructures virtuelles qu’elles soient sous vSphere ou Hyper-V. Veeam ONE se distingue grâce à des reportings et alertes qui garantissent une surveillance approfondie des environnements de sauvegarde. Ainsi, plus de 340 alertes sont prédéfinies dans Veeam ONE, permettant de résoudre les problèmes avant même qu’ils ne commencent.

Il existe bien entendu de nombreuses autres fonctionnalités Veeam, dont Veeam Disaster Recovery Orchestrator qui permet de mieux orchestrer la sauvegarde et la restauration… mais elles sont soumises à d’autres licences.

En résumé, Veeam n’est pas un simple logiciel de sauvegarde. Il propose de nombreux services complémentaires pour répondre aux différents besoins des entreprises : supervision, orchestration, sauvegarde de workloads physiques, sauvegarde des données hébergées dans le cloud, etc.

Quels sont les avantages de Veeam ?

N.B. : En tant que solution complète, Veeam offre une multitude de fonctionnalités, tant au niveau de la sauvegarde, de la restauration, de la réplication que du monitoring. C’est un atout indéniable !

Elle permet par ailleurs de sauvegarder des éléments présents dans le cloud et même de les restaurer directement dans le cloud. Autrement dit, elle offre la possibilité d’étendre son PRA (Plan de Reprise d’Activité) à une infrastructure cloud. À chaque cloud correspond un produit Veeam : Veeam for Azure, Veeam for AWS, Veeam for Google. On peut procéder très simplement à la restauration d’une VM (machine virtuelle) ou s’appuyer sur du stockage NFS dans Azure par exemple. Veeam permet ainsi de rajouter des workloads cloud dans notre console et de les utiliser dans l’infrastructure de sauvegarde.

Selon moi, c’est la solution idéale pour assurer l’état de santé de son système d’information.

Quelles sont les nouveautés de la v11 de Veeam Availability Suite ?

N.B. : La  version 11 de Veeam Availability Suite présente de nombreuses nouveautés pour le cloud et la sécurité, notamment du backup.

Ainsi, avec la mise en place du Hardened Repository, il est désormais possible de protéger sa chaîne de backup et de faire en sorte qu’elle soit immuable pendant une durée définie. La mesure n’est pas infaillible, certes, mais c’est un des éléments qui vont assurer la sécurité globale du système d’information.

Côté réplication, le CDP (Continuous Data Replication) va permettre d’améliorer la haute disponibilité et d’avoir une reprise d’activité beaucoup plus rapide.

Quels sont vos conseils pour tirer le meilleur parti de la solution de sauvegarde proposée par Veeam ?

N.B. : La première chose à faire est de travailler sur l’architecture de son système d’information. Cela suppose de définir un cahier des charges précis en répondant aux questions : où vais-je sauvegarder ? qu’est-ce que je sauvegarde ? pendant combien de temps ? où je positionne mes serveurs ? etc.

Pour bien adopter Veeam Backup & Replication, il convient de respecter deux étapes importantes :

• Tout d’abord, il faut classifier ses données, de critiques à moins critiques (fiches de paie vs affiche de la fête de Noël).
• A partir de là, il faudra définir le RPO (Recovery Point Objective) c’est-à-dire le temps maximal que l’on s’accorde de perdre et le RTO (Recovery Time Objective) soit le temps que l’on va mettre à restaurer le service. Bien sûr, ces indicateurs peuvent être différents en fonction des ressources à protéger et le budget à allouer sera dépendant de la criticité de la donnée.

Pour tous les architectes techniques, ingénieurs et administrateurs système désireux d’en savoir plus, je détaille ces points dans mon dernier livre consacré à Veeam Availability Suite.

En conclusion

Une seule plateforme aux possibilités infinies pour assurer la protection et la disponibilité des données… Pas besoin d’en dire plus, il est grand temps de découvrir Veeam Availability Suite !

Formation

Veeam Availability Suite
Configuration et gestion