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  2. Les réseaux informatiques
  3. Conception d’un réseau local
Extrait - Les réseaux informatiques Guide pratique pour l'administration, la sécurité et la supervision (2e édition)
Extraits du livre
Les réseaux informatiques Guide pratique pour l'administration, la sécurité et la supervision (2e édition)
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Conception d’un réseau local

Ethernet et les liaisons physiques

1. Historique

En physique, l’éther est un terme exprimant l’idée «  d’une substance distincte de la matière permettant de fournir ou transmettre des effets entre les corps  » (Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences. Article Éther rédigé par M. Scott Walter.) C’est un concept qui a été ensuite utilisé entre autres dans le domaine du transport de la lumière et du courant électromagnétique. Ainsi, le terme «  Ethernet  » fait référence étymologiquement à un réseau d’éthers.

C’est ainsi ce nom que choisira Robert Metcalfe, ingénieur membre du staff de recherche de Xerox, à l’issue de ses recherches sur la mise au point d’un des protocoles les plus utilisés dans le monde des réseaux aujourd’hui.

À l’origine, Metcalfe devait relever le défi suivant : interconnecter une centaine d’ordinateurs d’un bâtiment entier à une imprimante laser, là où à l’époque, le standard commun dans une entreprise était plutôt de l’ordre de deux à trois machines opérationnelles pour travailler en réseau, guère plus.

La première trace écrite officielle remonte à 1976 où Metcalfe publie le document « Ethernet : Distributed Packet-Switching for Local Computer Networks in 1976 ». Le premier média utilisé pour Ethernet sera le cuivre, plus précisément via une liaison de type coaxial. C’est en 1983 que le standard sera adopté à l’IEEE en tant que standard de l’industrie sous le nom de code 802.3 10Base5.

Metcalfe quitta Xerox en 1979 pour fonder l’entreprise 3Com, rachetée par HP à la fin des années 2000. On peut considérer ainsi Metcalfe comme le père du réseau local, car aujourd’hui, c’est le protocole le plus utilisé à l’échelle locale et de plus en plus adopté à l’échelle du WAN (cf. chapitre Évolution des métiers autour des réseaux - Développement de l’Internet...

Segmentation d’un réseau

1. Pourquoi segmenter un réseau ?

a. Segmentation géographique

De par la simple répartition géographique d’équipements réseau au sein d’une entreprise, peut s’articuler naturellement la segmentation logique. En effet, prenons l’exemple d’une société établie dans des locaux immobiliers constitués de plusieurs bâtiments, plusieurs étages, voire plusieurs sites distants. Le câblage physique au sein d’un étage, d’un bâtiment, d’un site va définir naturellement plusieurs segments réseau. Ainsi, pour mieux différencier l’origine des flux, on pourra créer un réseau par étage, par bâtiment, par site, par bureau… Lors d’un dépannage ou d’une opération de maintenance, il sera alors plus aisé d’isoler un problème.

De plus, dans les entreprises partageant la gestion du réseau local entre plusieurs entités, là où il n’y a pas un unique administrateur réseau, là où chaque service (chaque site dans notre exemple) a voulu garder son indépendance, la segmentation logique prend encore plus son sens. Concrètement, chaque segment réseau sera mappé avec un réseau logique IP, on pourra définir, par exemple, que le site de Montpellier sera adressé dans un plan d’adressage IP X et le site de Paris dans un plan d’adressage Y. Ainsi, à la simple lecture de l’adresse IP d’un équipement, on connaîtra directement sa localisation et ainsi la ou les personnes responsables de sa gestion.

Pour prendre un autre exemple à l’échelle du WAN, un fournisseur d’accès à Internet répartira chacun de ses clients dans un réseau IP dédié, on parle de réseau d’interconnexion. Chacun de ces réseaux sera alors identifiable au niveau logique par un plan d’adressage spécifique, chaque client (et plus précisément chaque routeur/box) sera alors identifiable géographiquement, voire même nominativement puisqu’on reliera numéro/nom d’abonné/adresse d’abonné et adresse IP du routeur Internet box du client....