Le contexte pandémique que nous connaissons depuis deux années a profondément remis en cause beaucoup de nos modes de fonctionnement habituels : dans notre cercle familial, dans la société en général, et tout particulièrement dans le monde du travail.

Pour s’adapter à une nouvelle réalité que nous ne connaissons encore que partiellement, tant elle est évolutive, nous avons tous dû faire preuve de beaucoup de flexibilité et d’agilité ! S’adapter à des nouvelles contraintes, au travail à distance, à l’imprévu, adopter des nouvelles formes de travail collaboratif, etc. L’agilité n’a jamais été aussi centrale dans nos vies.

Mais que se cache-t-il vraiment derrière ce concept d’agilité, que faut-il en tirer et quels moyens avons-nous de faire vivre cette agilité au quotidien ?

Qu’est-ce que l’agilité ? Quels sont ses avantages ?

Il y a plusieurs façons de comprendre l’agilité : l’agilité comme technique de gestion de projet de développement et, de manière beaucoup plus abstraite, l’agilité comme état d’esprit.

L’agilité, dans sa définition la plus concrète (et principalement dans le milieu informatique), correspond à une méthodologie visant à développer et à livrer un produit correspondant exactement au besoin du client. Comment ? En travaillant de manière itérative et en prenant le temps d’adapter le produit du projet au fur et à mesure de son évolution et de ses livraisons intermédiaires. Contrairement à un projet mené de manière classique, dite « tunnel », il n’est pas toujours possible de savoir exactement ce qui sera livré à la fin, ni à quel moment ; il faut dont faire preuve d’ouverture d’esprit !

L’agilité comme état d’esprit est évidemment nécessaire pour la gestion de projet avec une méthodologie agile, mais elle peut également s’appliquer de manière plus large à la façon dont on va aborder le travail en équipe, la conduite du changement ou le management. Dans ce contexte, l’agilité, c’est la capacité à se remettre en question sans tout remettre en cause ; la capacité à se poser des questions de manière récurrente pour être sûr que la voie empruntée est la bonne, et à accepter de s’être trompé. C’est aussi une façon de travailler de manière plus participative et inclusive, de casser les silos et de faire émerger un nouveau mode de fonctionnement plus collaboratif.

En effet, le commanditaire, l’équipe projet et le client final s’accordent sur le fait que le produit qui sera livré n’est pas forcément connu dès le départ et peut être voué à évoluer au fur et à mesure de son propre développement et ça peut en effrayer certains !

C’est le cadrage minutieux du projet par le « Product Owner » qui va permettre d’accompagner le client dans la construction et la découverte progressive de son produit de projet. En s’appuyant sur un « product backlog » qu’il doit régulièrement mettre à jour, il s’assure que les décisions d’orientation du produit et la priorisation des actions seront respectés, ce qui va permettre de livrer des fonctionnalités qui correspondent à la liste des attentes déterminées par le client.

Si le Scrum n’est pas forcément adapté à tous ni à tous les projets, et nécessite un peu de pratique avant d’être pleinement mis en place, il est urgent de s’y intéresser.

Pour conclure

Mais alors, quel est le rapport entre cette méthodologie précise et ritualisée et le principe tellement abstrait de l’agilité au quotidien qui peut se traduire par mille gestes différents ? Le rapport se trouve dans cette capacité à être flexible, à savoir écouter, à se remettre en question et à tenter des nouvelles expériences.

Pourquoi ne pas commencer par insuffler un peu d’agilité dans son travail personnel, dans celui de son équipe et plus largement au sein d’une entreprise en lui donnant la possibilité d’être moins rigide ? Au final l’agilité entraînera l’agilité et elle saura trouver son chemin pour faire profiter à chacun de tous ses avantages.

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