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Objets connectés : what’s in the box ?

Domotique

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Tout le monde a forcément déjà entendu parler de la maison connectée, présentée comme l’apogée de l’Internet des objets. Ce concept porte le nom de domotique, « la science de la maison », qui peut être définie comme l’ensemble des appareils connectés utilisés pour l’élaboration d’un bâtiment intelligent. De plus, grâce à des plateformes dédiées nommées box domotiques, ces dispositifs peuvent interagir entre eux et voir leur contrôle centralisé sur une application unique. Ainsi, c’est toute la maison qui se retrouve connectée et contrôlable depuis son smartphone, du contrôle des lumières à la gestion de l’énergie.

En soi, le concept est loin d’être nouveau, puisque les premières réflexions autour de cette idée datent des années 1980. Néanmoins, au vu de leur prix élevé et de leur complexité d’installation, celles-ci étaient réservées jusqu’ici à un public plutôt restreint. L’explosion des smartphones et la démocratisation progressive des objets connectés ont rendu ces dispositifs plus faciles d’accès et d’utilisation, si bien que la domotique est l’un des domaines les plus prometteurs sur le marché de l’IoT (Internet of Things). Selon une étude de Harris Interactive, 63 % des Français éprouveraient un intérêt dans ce domaine.

De manière générale, trois utilités aux technologies domotiques sont dénombrées :

  • le confort (en améliorant la qualité de vie et en automatisant certaines tâches),

  • les économies d’énergie (en installant des modules qui surveilleront les dépenses des utilisateurs et leur donneront des conseils personnalisés),

  • la sécurité (grâce à des systèmes d’alarme centralisés et un système de scénarios).

1. Les applications

Comme nous l’avons vu, la domotique couvre de nombreux secteurs et permet de nombreuses fonctionnalités, en voici les principales :

Création d’automatismes : les automatismes, ce sont...

e-santé

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La santé connectée, ou e-santé, désigne l’ensemble des méthodes et dispositifs connectés destinés à entretenir la santé des utilisateurs. Les dispositifs concourant à cet objectif sont nombreux, parfois radicalement différents, mais leur fonctionnement est souvent identique. Les objets connectés dédiés à la santé ne sont bien souvent que des capteurs, chargés de récolter des informations sur l’activité ou l’état de l’utilisateur et de les transmettre à une application ou un logiciel dédié. Embarquée sur un smartphone, une tablette ou un ordinateur, c’est cette plateforme qui analysera les données recueillies et présentera les résultats de manière claire, délivrera des conseils personnalisés ou réagira en conséquence.

1. Les applications

Quand on parle de santé connectée, il y a un terme qui revient souvent : « quantified self ». Pouvant se traduire par « soi quantifié » (ou, plus littérairement, la récolte et l’analyse de ses données biométriques), ce terme désigne l’ensemble des pratiques et technologies visant à mesurer des informations relatives à notre santé ou notre mode de vie, telles que l’activité physique, le sommeil, la nutrition ou l’évolution de son poids. Ces procédés sont loin d’être nouveaux, leur apparition est estimée aux années 1970, mais c’est véritablement depuis l’apparition des bracelets connectés que ce concept a pris son essor. Celui-ci est d’ailleurs loin d’être terminé puisqu’une étude de Wearable World estime ce marché...

Assurances

Des objets sont capables de récolter et transmettre des informations sur l’habitation, la conduite ou le train de vie d’un utilisateur. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les compagnies d’assurance y ont vu un intérêt pour l’observation de leurs clients. En effet, les fonctionnalités d’enregistrement des objets connectés sont une aubaine pour ce secteur, car ils lui permettent de proposer de nouveaux services en fonction du comportement de l’assuré. « Prévenir plutôt que guérir », voilà le but adopté en incitant les clients à adopter un comportement exemplaire.

Il est tout à fait probable que l’intégration des objets connectés dans le domaine des assurances s’accentue davantage avec les années, car le système profite à tout le monde : aux assureurs, qui réduisent les risques et diminuent les coûts, aux assurés, qui deviennent plus prudents et bénéficient de certaines remises, aux fabricants d’objets connectés surtout, à qui les partenariats effectués avec les compagnies d’assurance profitent directement.

Il existe trois domaines dans lesquels les assurances utilisent efficacement l’Internet des objets : l’habitation, le transport et la santé.

1. Habitation

Surveiller son habitation passe forcément par l’intégration de capteurs connectés. C’est l’un des domaines les moins exploités pour le moment, mais il semble relativement prometteur au vu du développement des accessoires liés à la domotique. Ainsi, certaines compagnies les utilisent déjà comme Allianz, qui a offert quelques 2.500 détecteurs de fumée Nest aux premiers inscrits de sa nouvelle assurance-habitation. Le but : réduire les risques et, par conséquent, diminuer les remboursements.

Profitant du filon, Axa a même été plus loin en proposant Mon Axa, une application mobile compatible avec plusieurs partenaires de la compagnie d’assurance (Nest, Myfox, Philips Hue…). Le but est ici de pouvoir piloter plusieurs de ses objets connectés depuis une seule interface mais aussi de recevoir des notifications en cas d’alertes...

Agriculture

Ce n’est peut-être pas le domaine dans lequel ils sont le plus populaires, mais en agriculture aussi, les objets connectés ont quelque chose à apporter. En fait, ce secteur n’a pas attendu l’arrivée de l’Internet des objets pour débuter sa révolution technologique.

Nommée agriculture de précision, elle peut se définir par la gestion automatique des parcelles agricoles dans un but de précision des opérations et d’optimisation des rendements. Sans surprise, de nombreux robots et objets connectés s’inscrivent déjà dans cette évolution, en permettant notamment à l’agriculteur de gérer ses parcelles à distance et de récolter de nombreuses informations à l’aide de capteurs. Cela permet donc des avantages environnementaux, économiques, techniques et apporte un gain de temps et de confort non négligeable pour l’utilisateur.

Néanmoins, le marché de l’agriculture connectée est encore balbutiant. Quelques produits commencent à se faire connaître, inégalement selon les secteurs puisqu’il existe principalement des robots de traite ou des drones de surveillance, présents sur le marché depuis plus longtemps. Pour l’instant, les robots agricoles les plus populaires sont probablement ceux dédiés à la traite.

En effet, il existe un élevage de précision, rassemblant toutes les technologies et capteurs conçus pour mesurer les paramètres biologiques, zootechnologiques et comportementaux des animaux afin d’en informer les éleveurs. Entre les dispositifs et les logiciels de gestion et les robots de traite autonomes, l’élevage connecté permet donc de surveiller la température, le niveau d’activité, la nourriture consommée et la quantité...

Transports

Qui n’a pas entendu parler des voitures intelligentes et autonomes ? Bien sûr, c’est l’image la plus répandue dans le milieu du transport connecté, mais c’est loin d’être le seul exemple qui existe dans le domaine des véhicules connectés. Entre la voiture capable de se repérer d’elle-même, le boîtier capable de gérer des flottes automobiles en direct et le pare-brise connecté, le secteur des transports connectés est un monde plus vaste qu’il n’y paraît, et surtout en pleine expansion.

En effet, la plupart des fabricants automobiles sont actuellement en pleine course vers la construction d’une voiture connectée et complètement autonome, et de plus en plus de modèles prometteurs débarquent sur le marché. Le secteur est si porteur que Gartner estime (2015) que d’ici 2020, les voitures connectées représenteront 1 % de l’IoT.

1. Voitures

Si le premier modèle opérationnel de voiture volante devrait être commercialisé en 2017, il existe un nouveau rêve, celui de voitures intelligentes et capable de se déplacer de manière complètement autonome. Un concept de science-fiction ? Loin s’en faut. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un fabricant propose un nouveau modèle ou qu’une voiture connectée soit expérimentée quelque part dans le monde.

Par exemple, les Google Cars sont des modèles de voitures connectées parfaitement autonomes, qui se sont déjà révélées capable de conduire sur la route sans provoquer d’accident. Récemment, elles ont obtenu l’autorisation de circuler librement dans certains endroits de Californie dans le but de perfectionner leur conduite. Elles ne sont pas encore complètement...

Wearables

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Les anglophones le désignent sous le vocable de wearable technology, « technologie portable ». Aussi traduit par « habitronique » en français, ce terme désigne tous les objets connectés dont il est possible de se vêtir. Vêtements, lunettes, bracelets, montres, bijoux, tout y passe !

1. Vêtements

En effet, il existe des vêtements connectés ! S’ils sont plutôt peu répandus pour le moment, c’est parce que leur conception et leur fabrication ne sont pas forcément chose aisée. En effet, qui dit vêtement connecté dit textile intelligent, contenant de nombreux capteurs microscopiques dont les fonctionnalités dépendront du but de l’habit.

Celui-ci peut varier d’un modèle à l’autre, mais généralement, il est question de surveiller les données physiques de l’utilisateur comme sa position, ses mouvements ou sa respiration. Entre le vêtement chargé de surveiller l’état de santé de bébé ou de personnes âgées aux combinaisons de sport complètes délivrant des informations sur les rythmes cardiaques et respiratoires, il y a plusieurs nuances.

Il existe également des projets plus originaux, tels qu’une cravate qui limite le Wi-Fi à proximité de son porteur (dans le but de favoriser la cellule familiale), un foulard connecté qui analyse la qualité de l’air,  un jean ou des chaussures capables d’émettre de l’électricité, un tissu conducteur pouvant contrôler des smartphones, un costume carte de crédit ou encore un bonnet musical. Tous ne sont pas promis à un avenir certain, mais les opportunités offertes sont variées.

2. Lunettes

Des lunettes sont connectées à partir du moment où elles embarquent un mini-ordinateur portable capable d’analyser le champ de vision du porteur, en le gratifiant d’informations supplémentaires via les verres écrans. La connectivité vient de la compatibilité avec les technologies sans fil comme le Wi-Fi ou le Bluetooth, qui permettent de les connecter à Internet, ainsi que l’intégration GPS. Dans certains cas, la paire de lunettes est directement...

Commerce

Le rapprochement du commerce et de la connexion fait surtout penser au e-commerce, c’est-à-dire aux boutiques en ligne. Pourtant, l’Internet des objets a bien plus à offrir pour connecter les centres commerciaux, les magasins et l’expérience d’achat en général. Entre les balises Bluetooth qui permettent de s’adresser à chaque client de manière personnalisée, les robots d’accueil et les bornes de paiement mobile, il y a de quoi faire.

1. Beacons

En français, beacon signifie simplement balise. Dans le domaine de l’IoT, les beacons désignent une technologie de localisation par Bluetooth, permettant, par exemple, de détecter l’approche d’un smartphone compatible (qui dispose d’un Bluetooth en fonctionnement) et d’interagir avec lui de manière personnalisée.

Concrètement, les beacons se présentent sous la forme de boîtiers d’à peine quelques centimètres d’épaisseur, pouvant prendre place n’importe où. Ils ont une portée de plusieurs dizaines de mètres et offrent une précision de géolocalisation extrêmement précise, davantage que le GPS qui, de surcroît, peine à fonctionner en intérieur. Avec leur prix particulièrement faible (quelques euros seulement par balise) et leur autonomie pouvant s’étendre sur plus d’un an, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le secteur des beacons est promis à un bel avenir dans le domaine du commerce.

« Personnalisée » est ici le maître-mot. Sans cet élément, les messages promotionnels ne différeraient pas de la publicité mobile classique. En localisant précisément un client sur le pas de la porte d’un grand magasin, par exemple, il est possible de lui envoyer un message de bienvenue. Plus tard, alors qu’il s’arrêtera à un rayon précis, il peut recevoir directement sur son smartphone une notification l’avertissant d’une réduction sur un produit se trouvant sous ses yeux. Tout ça, grâce au signal Bluetooth de l’utilisateur et aux fameuses beacons.

Ce marché possède aussi ses grands noms. Par exemple, nous pouvons citer l’iBeacon d’Apple...

Loisirs

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Évidemment, il n’aura pas fallu longtemps pour que les objets connectés se couvrent d’une fonction ludique. Bracelets, lunettes, robots… tout n’a pas forcément à être utile en toute circonstance. Avec la capacité de pouvoir se contrôler directement depuis un smartphone, il n’est pas étonnant que les jeux, loisirs et autres petits plaisirs se soient frayés une place dans le monde des objets connectés.

Bien entendu, les loisirs connectés recouvrent une très large gamme de produits. Le fait que la plupart soient insolites et uniques en leur genre rend leur description globale difficile, mais il est possible de dégager plusieurs catégories.

1. Drones

D’origine militaire, un drone désignait avant tout un avion inhabité, où le pilote contrôlait l’appareil depuis la terre ferme. Aujourd’hui, la définition s’est élargie à toute forme d’appareil volant (quoique pas toujours) piloté à distance. Ainsi, la notion de drone peut englober de simples jouets aux appareils plus professionnels.

Que ce soit pour s’amuser ou pour jouer au cinéaste (de nombreux modèles embarquent une caméra), il existe de nombreuses raisons d’utiliser ces aéronefs. Récemment, la police a même commencé à exploiter cette technologie de manière professionnelle, et on en parle déjà comme une solution d’avenir pour le transport de marchandises. Le sujet est donc plus vaste qu’il n’y paraît et ne s’arrête pas au simple jouet.

Si les drones sont des objets connectés, c’est parce que souvent, il faut une application mobile pour les contrôler. Les contrôles étant drastiquement simplifiés, cela leur permet d’être utilisables n’importe où par n’importe qui.

Bien sûr, le développement important des drones et leur démocratisation rapide, combinés à leurs fonctionnalités, n’est pas sans poser quelques problèmes. Comme n’importe qui peut maintenant survoler des zones sensibles, voire perturber des avions commerciaux, les organisations souhaitant encadrer l’usage de ces appareils sont nombreuses. En plus de l’implication...