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Extrait - Le BIM Sa mise en oeuvre à l'heure du chantier numérique
Extraits du livre
Le BIM Sa mise en oeuvre à l'heure du chantier numérique Revenir à la page d'achat du livre

Le contexte de la révolution numérique

Introduction

Le BIM peut ainsi se voir comme la transformation numérique du secteur du bâtiment, resté historiquement en retard sur ces questions, du fait de difficultés inhérentes à la complexité du travail sur les chantiers et à la complexité propre à chaque bâtiment. En effet, l’enjeu du BIM, et les difficultés qui peuvent être rencontrées par un professionnel dans sa mise en œuvre, se résument bien souvent à des difficultés rencontrées dans l’usage des outils du numérique en général.

Bien qu’elles puissent paraître a priori complexes, les technologies numériques et informatiques sont pour la plupart d’entre elles conçues pour simplifier certaines actions bien précises, au moins dans l’intention initiale accompagnant leur création. Si le grand public peut se retrouver désemparé, c’est aussi parce qu’il est soumis à une véritable galaxie de possibilités. De la même façon que ce manuel a été écrit pour démystifier le BIM, ce chapitre va tenter de démystifier certaines de ces technologies numériques, tout en expliquant de quelle manière elles sont intéressantes pour comprendre ou appliquer le BIM. Leur connaissance et la compréhension de leur...

La révolution numérique : un contexte particulier et générateur de craintes et d’opportunités

Les outils numériques se démocratisent drastiquement et il est aujourd’hui possible de réaliser chez soi avec du matériel amateur ce que de grandes entreprises ne parvenaient pas à faire il y a seulement quelques années, même en investissant dans de coûteux programmes de R&D (Recherche et Développement).

Prenons un exemple significatif : la photographie. La démocratisation des smartphones s’est accompagnée d’une démocratisation des capteurs d’images qui permettent au grand public de réaliser des prises de vue d’une très grande qualité. Ces capteurs, mis à disposition du grand nombre, viennent même remettre en question la pertinence du matériel utilisé jusqu’alors par les professionnels, comme les appareils photo « reflex », par exemple. Bien sûr, cette démocratisation n’est pas au niveau des moyens des ménages les plus modestes, mais devient pertinente pour un très grand nombre de personnes et d’organisations.

Cette accélération de l’innovation s’est amplifiée ces dernières années, ce qui fait que nous vivons actuellement une situation particulière dans l’histoire, tellement particulière que le grand public peine parfois à s’y retrouver parmi ces évolutions très ou trop rapides. On peut considérer que la soudaineté de ces évolutions, associée mécaniquement à l’impossibilité d’avoir du recul ou des repères, joue une grande...

Optimiser la gestion des réseaux sociaux et s’en servir pour valoriser le travail en BIM

La gestion des réseaux sociaux est un usage numérique transversal qui n’est bien sûr pas limité au chantier numérique. Néanmoins, cette thématique revient fréquemment lorsqu’est posée la question de la transition numérique des structures de petite taille. De plus, la démarche BIM combinée à une gestion intelligente des réseaux sociaux peut dégager de nouvelles opportunités commerciales et/ou marketing, voire de nouvelles opportunités de collaboration.

Le problème qui se pose fréquemment est l’effort sur le long terme qu’il est nécessaire de fournir pour animer la présence de l’entreprise sur les nombreux réseaux existants. En effet, cela suppose de s’assurer d’une homogénéité d’actions multi-canal, c’est-à-dire sur un nombre raisonnable de plateformes préalablement sélectionnées en fonction de leur audimat auprès des clients et partenaires de l’entreprise.

Pour une description synthétique des principales solutions de gestion des réseaux sociaux qui s’offrent à vous, rendez-vous au chapitre Mini-catalogue de ressources - section Les réseaux sociaux et outils associés....

Profiter des ressources sous « licence libre »

La révolution numérique s’est accompagnée d’une promotion de la culture du partage gratuit, bien connu de tous sous l’appellation d’open source ou encore de logiciel libre. De nombreuses personnes, dans la sphère privée, au sein des institutions comme dans les entreprises privées, essaient sincèrement de promouvoir ces solutions et l’esprit de partage qui y est associé.

Il peut exister une confusion entre les termes de licence libre et d’open source. Le terme logiciel libre est plus général et renvoie à des valeurs philosophiques de justice et de partage. Le terme open source indique, selon sa signification stricte, un logiciel dont le code source est libre d’accès et de redistribution. Il renvoie donc ainsi plus à des considérations techniques qui n’impliquent pas forcément de rigueur sur le plan philosophique.

Le monde de la licence libre procure au grand public une véritable mine de ressources logicielles, documentaires et de contenu multimédia. Néanmoins, mis à part quelques systèmes et logiciels stars comme Ubuntu, Firefox ou Thunderbird, il constitue un monde très technique qui reste hélas imperméable pour nombre de citoyens. L’évolution du monde du numérique, hyper-concentré autour de multinationales essentiellement américaines, montre de manière éloquente et cruelle que l’open source, et dans son sillage l’idée d’une révolution numérique portant des idéaux de partage, est encore loin d’avoir tenu toutes ses promesses.

Ce manuel donne ici une description synthétique du monde de la licence libre afin de faciliter leur usage dans le cadre du chantier numérique. Ces notions sont utiles dans...

L’interopérabilité entre les logiciels et les systèmes et la pérennité des formats standards

L’interopérabilité, pour des logiciels ou de manière plus générale pour tout système, est la capacité à opérer avec d’autres logiciels ou système sans restriction d’accès ou de mis en œuvre, sur la base de la connaissance intégrale de chaque interface. Cette notion mise en œuvre de façon centrale dans le BIM est une question technique commune à tous les secteurs industriels.

Il faut distinguer l’interopérabilité, quand il est possible d’établir une certaine communication transversale entre des systèmes placés à un niveau équivalent, de la simple compatibilité qui place un système en position supérieure, le système inférieur ne pouvant que se plier à toute modification du système supérieur. Par exemple, les téléphones sont tous interopérables car ils peuvent fonctionner ensemble, quelle que soit leur marque respective. Ce résultat est possible sur la base de la connaissance intégrale des interfaces d’un appareil téléphonique qui sont établies sur la base de normes et de standards constituant un langage commun.

À l’inverse, il est possible de développer une application compatible avec les smartphones d’une marque...

Les bases de données et les flux de données

Les avancées du principe du BIM induisent des pistes de réflexion particulièrement pertinentes autour de l’idée d’une remise en question des grands paradigmes définissant l’« outil numérique ».

1. De l’algorithme vers le modèle de données, un changement de paradigme

En effet, les possibilités pour répondre à un problème identifié par une solution numérique ne se limitent pas aux logiciels et aux applications, et de simples requêtes de base de données peuvent parfois répondre au même besoin en présentant en plus des avantages sur le plan de la transparence ou de l’unicité de l’information.

En particulier, il est important de savoir si le choix d’une solution logicielle plutôt que le choix d’une solution de type base de données, est plus liée à des impératifs commerciaux et/ou sociétaux qu’à des impératifs de performance technique. En effet on peut considérer que le logiciel permet de mieux matérialiser, et donc rentabiliser, l’effort de conception.

Ainsi Taoffi Nassar, expert et consultant dans l’élaboration de solutions logicielles, fait dans son ouvrage spécialisé nommé « Base de données et objets », daté de 2011 le constat suivant :

« […] Les bases de données étaient essentiellement vues comme des espaces de stockage des informations. Cette vision n’est pas correcte et elle ampute souvent, les solutions d’une partie des moyens qui lui sont disponibles. La réalité est que cette vision, quelque peu ancienne, a affecté le mode de gestion des projets et l’organisation des technologies et ressources, notamment humaines. Les projets software étant essentiellement composés de code […], la part des ressources consacrée au code s’est accrue et la valeur de sa contribution a augmenté par rapport à celle des bases de données. Cette situation semble avoir eu des effets économiques et sociaux : les salaires, la reconnaissance sociale...

Les logiciels de design 3D

Le design 3D sur ordinateur a une longue histoire durant laquelle de nombreux outils et concepts ont été développés avec, en particulier, l’objectif de trouver la meilleure technique de modélisation. Les outils 3D sont utilisés depuis longtemps par les architectes pour matérialiser leurs projets, même si ces modélisations 3D réalisées diffèrent de la modélisation BIM par la technique de modélisation (modélisation filaire et non orientée objet) comme par l’usage (la maquette BIM suit le bâtiment tout le long de son cycle de vie). Lors d’une recherche de contenus ou outils logiciels pour la 3D, il est toujours intéressant d’élargir le champ de recherche pour prendre en compte l’écosystème de la 3D dans sa globalité.

Il faut noter la différence entre deux types de représentations 3D : la modélisation 3D filaire, constituée uniquement de surfaces, arêtes et points, et la représentation 3D orientée objet constituée par une agglomération de sous-objets 3D. La maquette numérique BIM est avant tout une modélisation orientée objet. Dans la mesure où la modélisation agglomère tous les sous-objets qui la composent, toutes les informations de chaque sous-objet sont également...