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Extrait - La rédaction web Créez votre stratégie de contenu et boostez votre référencement sur Google
Extraits du livre
La rédaction web Créez votre stratégie de contenu et boostez votre référencement sur Google
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Méthode préparatoire à la rédaction orientée référencement naturel

Introduction

Avant la rédaction, il est impératif d’avoir une vision stratégique sur le long terme, pour positionner un site web dans le triangle d’or des résultats du moteur de recherche. C’est la mission première du SEO manager, appelé consultant en référencement SEO ou chargé en référencement naturel. Bien qu’attendu et nécessaire, le retour sur investissement de la conception rédaction web exige un peu de patience et de persévérance. 

Préalablement à l’écriture, il est important de réaliser un audit SEO, travailler son sujet en fournissant une veille active et d’identifier les questions et les problématiques en phase avec le SEO vocal.

L’audit SEO, l’état des lieux du site web

L’audit SEO est une étape obligatoire avant de se lancer dans une refonte ou des actions de référencement. C’est une photographie du site web à un moment donné pour établir les points forts et les axes d’amélioration.

L’audit SEO est l’occasion d’identifier les besoins rédactionnels on page. Des outils performants permettent l’analyse des pages, lors d’un diagnostic.

Un diagnostic pour identifier les besoins rédactionnels sur chaque page du site

Comme un contrôle technique sur une voiture, il y a des points à vérifier pour s’assurer de la conformité du site aux attentes de Google. Un SEO manager va vérifier entre 50 et 100 points lors d’un audit SEO, dont certains sont particulièrement importants. En conception rédaction, il est possible de réaliser un audit rapide sous forme d’auto-diagnostic en dix points.

Une liste non exhaustive de critères SEO

L’audit SEO est un exercice complet qui recense tous les points d’optimisation sur lesquels il est nécessaire de travailler, pour avoir un site performant et en haut des pages de résultats. Il sert à détecter des problèmes techniques, réaliser une analyse sémantique, contrôler le netlinking et assurer le suivi du positionnement sur Google. Voici quelques points de vigilance.

  • L’accessibilité des pages. Y a-t-il des pages d’erreur 404 ? Les pages de redirection 301 sont-elles bien faites ? Y a-t-il des pages orphelines (pages absentes de l’arborescence, sans lien) ?

  • L’ergonomie. Un sitemap est-il présent ? La navigation est-elle simple et intuitive sur mobile ? Les pages respectent-elles la règle Three-click rule ? La recherche de l’information doit se faire en trois clics maximum. Les pages les plus profondes doivent être accessibles en maximum trois clics de la page d’accueil.

  • La publicité. La présence de blocs publicitaires nuit-elle à la lisibilité de la page et à la crédibilité de la marque ?

  • Les backlinks. Les liens pointant vers votre site web sont-ils de bonne qualité ? Le link juice SEO (jus du lien) pourra augmenter la visibilité...

La veille rédactionnelle préalable à la rédaction

Le travail du concepteur-rédacteur est basé sur la recherche. Cette phase permet de bien délimiter la thématique, de se familiariser avec le vocabulaire et approfondir ses connaissances. Avant de se lancer dans la rédaction à corps perdu, il est fondamental de passer par une phase de brainstorming. Le sujet doit être cadré, délimité et formulé dans des mots simples.

Le rédacteur peut se constituer un vivier de ressources en identifiant les sources print et web les plus solides. Pour s’assurer de la fiabilité de ses sources, il peut s’appuyer sur deux piliers :

  • Une bibliographie par la lecture d’ouvrages. Les tables des matières et les index peuvent être des sources intéressantes pour prendre de la hauteur sur un sujet.

  • Une webographie par la multiplication des types de sources (contenus textuels, vidéo et documentaires). Le concepteur-rédacteur doit privilégier son investigation grâce à la navigation sur des sites d’autorité comme les sites avec un nom de domaine .gouv, les fédérations professionnelles, les sites des experts et de leaders d’opinions, les webzines d’influence dans le domaine, les livres blancs...

Pour la construction d’un contenu textuel solide, la recherche d’information doit passer par des sources solides et variées. L’internaute est de plus en plus exigeant, c’est pourquoi le concepteur-rédacteur peut avoir des missions de brand journalism pour la production de contenu hautement qualitatif.

La phase de recherche d’informations pour multiplier les sources

Essentielle pour un concepteur-rédacteur, pour se placer en tant qu’expert dans son secteur, la veille est un processus double entre la surveillance et la collecte d’informations. Selon sa nature, l’information va être plus ou moins accessible et apte à la diffusion. Le concepteur-rédacteur peut utiliser les outils ciblés de Google ainsi que des sources sûres, pour une recherche optimale online. Même si les ressources sont accessibles, les profondeurs du web regorgent d’informations qui restent inatteignables pour le concepteur-rédacteur.

Les trois types d’informations

  • L’information...

L’identification des questions et des problématiques

Suite à la recherche, le concepteur-rédacteur doit déterminer les questions que peut se poser l’internaute autour d’une thématique. Aujourd’hui, le moteur de recherche est devenu un moteur de réponses. Ceci est d’autant plus vrai à l’ère de la recherche vocale, où les ventes d’assistants vocaux dominent le marché des cadeaux de fin d’année.

Cette tendance montante se confirme pour écouter de la musique, piloter d’autres objets connectés et trouver des réponses à ses questions. Un des usages courants est la recherche de réponses courtes et immédiates à une question simple. Par exemple, « Quelle est la capitale de l’Ile de Pâques ? » Hanga Roa pour votre information.

Le benchmark, pour comprendre les enjeux du secteur d’activité

Étape fondamentale pour plus de compétitivité, l’observation des concurrents est utile pour la définition de sa propre ligne éditoriale. Cela ne signifie en rien faire du plagiat. Que l’on soit leader ou challenger sur un marché, l’étude concurrentielle peut se focaliser sur la production de contenus digitaux : textes, visuels, vidéos, podcasts, marketing d’influence... Les éléments comparatifs doivent être factuels.

Le benchmark éditorial est resserré autour de cinq points : la baseline, les thématiques récurrentes, les formats les plus populaires, la quantité et la fréquence de publication ainsi que la ligne éditoriale.

1. La baseline

Pilier de l’identité de l’entreprise, le slogan est comparable au logo en terme d’impact et de mémorisation. Élément intrinsèque à la marque, il convient de ne surtout pas copier la baseline d’un concurrent pour éviter du parasitisme et une confusion dans l’esprit du consommateur.

À comparer avec la concurrence : le nombre de mots de la baseline, l’emploi de termes techniques, de mots simples à retenir, des phrases qui riment.

2. Les thématiques récurrentes

La création de contenu à travers les sujets de prédilection permet d’atteindre...