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Extrait - Power BI Desktop Renforcer, approfondir, explorer (2e édition)
Extraits du livre
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Les visuels augmentés

Introduction

L’intégralité de ce chapitre est consacré à l’idée de « visuel augmenté », à savoir l’imbrication des visuels et des formules DAX en vue d’obtenir une meilleure représentation de l’information : dynamique (une partie du résultat est liée aux choix de l’utilisateur), conditionnelle (certains points de données sont mis en avant) ou encore contextualisée (l’information est mise dans un contexte plus vaste, le temps par exemple).

C’est pourquoi nous commencerons par un rappel des notions qu’il est essentiel de maîtriser. Nous ne rentrerons cependant pas dans le détail. Pour cela vous pouvez consulter notre ouvrage Power BI Desktop, Reporting et analyse de données au quotidien (3e édition).

Fondamentaux

Les mesures et les colonnes

Au-delà de l’aspect lié au stockage des données qui est optimisé dans le cas des mesures, la différence essentielle réside dans le fait que les mesures sont dynamiques, alors que les colonnes sont fixes.

Les colonnes sont en effet calculées lors de leur création initiale, puis à chaque actualisation du rapport. Un segment n’a donc aucun effet sur la valeur stockée dans une colonne. C’est exactement l’inverse pour les mesures : elles ne sont calculées qu’au moment où elles sont déposées dans un rapport, et sont donc impactées par un segment.

Prenez l’exemple du classement de produits : la fonction RANKX permet de classer en fonction d’une valeur (par exemple le montant) et peut être utilisée pour créer une colonne ou une mesure. La colonne va classer les produits en fonction de la quantité, mais de la quantité globale (c’est-à-dire, toutes années, toutes catégories de produits, tous types de clientèle). Et ce classement sera figé, et ne changera qu’au prochain chargement de données.

Calculé sous forme de mesure, le classement devient sensible aux segments présents sur le rapport : l’utilisateur pourra donc obtenir un classement en fonction d’une année, de l’année en cours, d’une catégorie de produits, ou encore d’un type de clientèle. A chaque changement, la mesure classement est recalculée.

L’inconvénient, c’est que l’écriture de la mesure est plus complexe que celui de la colonne. 

Le contexte de filtre, le contexte de ligne

Il ne s’agit pas pour nous ici de reprendre intégralement ces notions, mais simplement de rappeler que le contexte de ligne est invoqué automatiquement lors de la création d’une colonne ainsi que lors de l’utilisation d’une fonction de type itérateur (en particulier les fonctions X - SUMX, etc.).

Le contexte de filtre, bien plus courant, est défini par les visuels (tables, graphiques, segments) présents sur le rapport (et parfois sur les autres rapports). Mais il peut aussi être manipulé par formule, et c’est précisément...

10 exemples de visuels augmentés (scénario, DAX, visualisation)

Dans ce chapitre, nous allons étudier un ensemble de 10 visuels impliquant une mise en forme parfois fortement basée sur des formules DAX.

L’approche sera constituée à chaque fois de trois étapes :

  • présenter le visuel final ;

  • présenter les mesures requises pour la mise en forme ;

  • présenter les propriétés utilisées pour le visuel (sous forme d’un tableau synthétique).

Si vous souhaitez faire les manipulations requises pour créer les visuels, utilisez le fichier 03-livres.pbix (c’est le fichier du chapitre précédent, avec quelques ajustements).

Le résultat de l’ensemble des configurations mentionnées par la suite peut être retrouvé dans le fichier 03-livres-final.pbix.

Utiliser les calculs visuels pour mettre en forme

Les calculs visuels, un apport relativement récent, peuvent être détournés de leur but initial (calculer des valeurs à afficher dans un tableau ou un graphique), et servir de base à des formules DAX destinées à la mise en forme du visuel (sous-titre, référence, mise en forme conditionnelle).

Ce résultat peut, certes, être atteint en créant des mesures mais l’avantage des calculs visuels, c’est qu’ils n’apparaissent pas dans le modèle sémantique, et n’encombrent donc pas le volet Données. L’inspiration pour ce travail vient d’une proposition de Bas Dohmen, grand expérimentateur des visuels dans Power BI.

images/03SOB008.png

Ce graphique tire parti de cette technique. Il montre l’évolution des quantités mensuelles commandées, la moyenne mobile (lissée) des trois derniers mois (en pointillés), les points au-dessus de la moyenne mobile (points rouges, ou sombres sur la courbe). La bande grise délimite la zone de moyenne mobile min et max, le sous-titre est calculé dynamiquement. 

L’esthétique de l’ensemble des graphiques présentés fait le choix de lignes épurées, d’un ton doux, de lettrage gris ou mauve, d’un fond de page mauve léger, et de la police Segoe UI Light ou Segoe UI, coins arrondis...