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Vidéos en ligne : un puits sans fond

Embouteillage sur la bande passante

En 2019, le think tank (groupe de réflexion) The Shift Project publie une étude consacrée à la vidéo en ligne. Son titre ne laisse planer aucun doute quant à son impact : « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne - un cas pratique pour la sobriété en ligne » (https://theshiftproject.org/article/climat-insoutenable-usage-video/). On y découvre quelques chiffres permettant de prendre conscience d’une réalité à laquelle nous pensons rarement :

  • Le visionnage des vidéos en ligne a généré près de 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre - soit autant que l’Espagne cette année-là.

  • 10 heures de film en haute définition représentent davantage de données que l’intégralité des articles en anglais de Wikipédia au format texte.

De son côté, l’Arcep projetait que le trafic vidéo atteindrait 82 % du flux internet en 2022 (https://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/rapport-pour-un-numerique-soutenable_dec2020.pdf), d’après une étude menée en 2019 par Cisco, une entreprise américaine prépondérante dans le secteur des télécommunications (https://twiki.cern.ch/twiki/pub/HEPIX/TechwatchNetwork/HtwNetworkDocuments/white-paper-c11-741490.pd.

À noter que selon Sandvine, entreprise des télécommunications canadienne, la vidéo représentait plutôt 65% du trafic internet en 2022 (avec Netflix, TikTok, Disney+, Hulu...) (https://www.prnewswire.com/news-releases/sandvines-2023-global-internet-phenomena-report-shows-24-jump-in-video-traffic-with-netflix-volume-overtaking-youtube-301723445.html).

Ces chiffres varient en fonction des acteurs...

Il faut sauver la bande passante !

Une fois ce constat posé, que pouvons-nous faire à notre échelle pour réduire l’impact de la vidéo en ligne ? Pour commencer, éteindre notre téléviseur et aller chercher un livre.

Paramétrez les plateformes pour limiter la consommation de données

Plus sérieusement, le principal objectif consiste à limiter notre consommation de contenu vidéo lourd. Concrètement, comment procéder ?

  • Modifiez les réglages par défaut pour désactiver la lecture automatique. Sinon, acceptez les coupures publicitaires : en coupant le son, c’est l’occasion parfaite d’aller se dégourdir les jambes. L’objectif de ces mesures : recréer des pauses dans ces flux d’images qui se déroulent à l’infini.

  • Téléchargez les contenus uniquement en Wi-Fi ou par câble : une méthode moins énergivore qu’avec la 4G/5G.

  • Stockez les contenus sur la carte SD de votre smartphone pour gagner de la place sur votre appareil. Bonus : un téléphone disposant d’espace de stockage libre pour le système d’exploitation est plus performant.

  • Pensez à réduire les paramètres de résolution d’écran : cela ne sert à rien d’afficher un vidéo en qualité 4K sur un smartphone de la taille de votre main. En adaptant la résolution en fonction du support utilisé (téléviseur, tablette...), les batteries durent plus longtemps. Sans compter l’énergie économisée, puisque le coût énergétique du téléchargement et du traitement d’un contenu haute qualité est conséquent.

  • Évitez d’utiliser des plateformes vidéo...